L’ alimentation émotionnelle, c’est la prise de nourriture dans le but de “combler un vide”. C’est aussi apaiser un état émotionnel le plus souvent insupportable. Chez une catégorie de personnes, la nourriture peut aussi être une sorte de récompense.

L’ alimentation émotionnelle, c’est donc manger pour d’autres raisons que lorsque l’on a réellement faim. La nourriture peut servir à apaiser, calmer ou simplement se changer les idées. Cet acte est réalisé le plus souvent inconsciemment.

Il n’est pas interdit d’agir de la sorte mais l’idéal serait de le faire en toute connaissance de cause. Que vous choisissiez d’agir de cette manière pour votre bien. Si vous agissez de la sorte régulièrement, il est peut-être intéressant de faire un travail sur soi afin d’analyser vos comportements.

 

La différence entre une faim physiologique et une faim émotionnelle :

La faim « physiologique » donc la « vraie » faim, arrive graduellement. On commence à ressentir une légère faim qui se transforme en faim intense si on ne s’alimente pas. Elle est bien présente en général 4 heures après le précédent repas. Une fois que la vidange gastrique est terminée.

La faim « émotionnelle », à contrario, est une sensation de faim intense dès le début.

Comme je dis souvent en consultation, il faut juste trouver le bon couvercle pour fermer le bon pot. Chaque émotion a le droit d’être accueillie comme il se doit. C’est le moment de se poser un instant et d’analyser la situation.

Comment je me sens ? Que vient-il de se passer ? Je suis triste ? Je suis fatigué ? Je m’ennuie ? … des émotions il y en a beaucoup !

OK j’ai trouvé, je suis fâchée, énervée même !

Je prends donc le temps quelques minutes pour trouver une solution rapide qui pourrait améliorer mon sentiment. Pour cette fois, je sens qu’aller marcher quelques minutes dehors, prendre l’air et respirer profondément me fera le plus grand bien. Mais quelle bonne idée ! J’inspire, je gonfle mes poumons de cet air frais … et J’expire d’un coup. J’expulse cette boule qui m’empêche d’être sereine. Je répète le processus quelques fois et déjà je me sens beaucoup mieux. Cette histoire ne vaut pas la peine de me mettre dans un tel état. Je vois déjà la situation d’un autre angle en ayant pris un peu de recul. Manger ne m’aurait fait meilleur effet… au contraire…. Je me sentirai probablement coupable (en plus d’être fâchée) d’avoir englouti cette barre de chocolat sans avoir même pris le temps de l’apprécier.

Diminuer les excès alimentaires dus aux émotions peut s’avérer difficile, mais avec les bons outils, les bons exercices et la bonne méthode, il est possible de trouver d’autres stratégies que la nourriture.

La solution est en vous. Il suffit de prendre le temps de la trouver !

 

Julie Clément

Diététicienne

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